Régis PRADEL, "Au-delà d'être un compétiteur, je suis avant tout un fédérateur"

Bonjour, je suis Régis PRADEL, à l’aube de mes 38 ans, je débute ma 17ème année de compétition 2 roues. Passionné de mécanique et de motos, c’est tout naturellement que je me suis lancé. Pendant un temps, je me suis cantonné au run jusqu’à ce que je découvre la vitesse et l’endurance. 
Dès l’achat de mon premier scooter à mes 19 ans, j’ai toujours eu un (ou plusieurs 2 roues).
Avec le lancement des runs 50cc en France hexagonale, j’ai pu participer à des dizaines de courses en Europe plusieurs saisons d’affilées et rencontrer des gens extraordinaires.
Vous l’aurez compris, mes premiers amours sont les 50cc, c’est donc pour cela que je participe principalement aux courses dans cette catégorie Scooter.
Je pourrais rouler dans toutes les catégories si je voulais (oui, j’ai du mal à choisir alors de 50cc à 1000cc, j’ai un peu tout...) mais au-delà d’être un compétiteur, je suis avant tout un fédérateur, un fer de lance afin montrer l’exemple, développer une envie auprès des jeunes qui hésitent encore à franchir le pas pour participer aux compétitions.
Il y a une mauvaise image qui colle à la peau de ce type de véhicule à cause de l’utilisation qu’on en fait sur la voie publique, il est alors important de tenter de tordre le cou à ces mauvaises habitudes.
J’invite donc tous ceux qui souhaitent participer à se rapprocher d’un pilote pour savoir quoi faire pour se lancer. 
Cela sera d’autant plus utile pour éviter les erreurs de débutants car comme le dit le proverbe, « Sans maitrise, la puissance n’est rien ».

Le monde des sports mécaniques en Guadeloupe et singulièrement celui de la moto est plutôt opaque, ça manque de visibilité, de communication, de cohésion.
Encore un proverbe que j’apprécie, « Seul, on va vite, Ensemble on va plus loin ».
Il faut une ligue moins opaque, de la collaboration entre les clubs, un circuit mais un vrai !, pas que sur le papier et dans les bouches.
Beaucoup, moi le premier, veulent apporter leur contribution mais ne savent pas à qui s’adresser.
Je ne parle pas de licenciés, selon les bruits de couloirs, 2024 sera l’une des années avec le plus de pilotes alors qu’est-ce qu’on attend ??

Pour finir, la saison 2023 a été la plus atypique de toute car j’ai eu des problèmes de santé, des problèmes mécaniques, des changements majeurs personnels qui m’ont permis d’avoir une vision différente de la vie.
C’est avec beaucoup d’humilité, de calme et de compétitivité que j’attends le début de la saison 2024.

Interview réalisée par Maëlys, Chargée de communication du Club Sud Bikers